Nous sommes dans la démonstration d'une lutte des classes bien vivante
Pendant cette semaine de congrès, nous allons échanger, confronter nos idées, nous écouter et décider de l’orientation de notre organisation pour les trois prochaines années, mais aussi élire la direction qui les portera. Mettons à profit l’enthousiasme des luttes et de ceux qui nous font confiance pour avancer vers notre projet de transformation de la société.
Dans le Puy-de-Dôme, quand un volcan s’endort, une lutte symbolique se réveille.
L’Union départementale CGT puise ses racines au tout début du XXe siècle.
En effet, l’Union des syndicats ouvriers du Puy-de-Dôme liée à la CGT est créée en 1913. Elle regroupe alors une trentaine de syndicats reflétant la variété des mondes du travail tels que la coutellerie, les mines, l’industrie caoutchoutière et l’artisanat clermontois
"Je ne peux vous cacher mon émotion et mon immense joie de vous souhaiter à toutes et tous, au nom de l’ensemble des syndiqués du 63, de leurs Unions Locales et de leur Union Départementale, la bienvenue à Clermont-Ferrand, au coeur du Puy-de-Dôme, pour le 53ème Congrès de la CGT" déclare Ghislain Dugourd, secrétaire général UD Puy-de-dôme à l'ouverture du congrès.
La région cumule les records :
- 1ère région industrielle de France : avec plus de 511 000 emplois (salariés et non-salariés) sur 58 000 sites,
- Auvergne-Rhône-Alpes est la région française qui compte le plus grand nombre d’emplois dans l’industrie.
- Elle génère 18,2 % de la valeur ajoutée en Auvergne Rhône-Alpes contre 13,6 % en France.
- 2e région la plus riche de France : avec un PIB de 283 milliards d’euros,
- Auvergne-Rhône-Alpes est au 4e rang des régions de l’Union européenne et au 2e rang en France avec 11,7 % du total national.
Les luttes sont nombreuses dans ce territoire, notamment avec la victoire des anciens salariés de l’usine Luxfer qui malgré les annonces publiques de reconstruction d’une usine 4.0 n’en ont toujours pas fini dans leur combat…
Cette réussite s’inscrit dans le temps long et restera dans les mémoires comme une démonstration de la capacité à mettre en oeuvre la force de notre organisation dans la volonté de maintenir des activités essentielles à l’intérêt général.
L’ensemble des anciens salariés, avec l’aide de toute la force de la structuration de la CGT, démontre, si nous n’en étions pas encore convaincus, que l’intelligence et la combativité de celles et ceux qui produisent les richesses sont les plus à même d’être les forces de propositions au service des besoins des populations en territoire.
Reflet de notre double besogne qui est de répondre aux attentes directes des travailleuses et travailleurs et de transformer la société. Ils n’ont rien lâché pendant 1173 jours de combat.
Du syndicat à la confédération, c’est ce travail transversal, coordonné qui a permis d’envisager de maintenir des emplois et par conséquent, la vie de l’activité sociale et économique.
En 2023 et pour la première fois dans l’histoire de la CGT un congrès confédéral se tient à Clermont-Ferrand et ce congrès confédéral va peut-être désigner une femme à la tête de la CGT.
L’occasion de revenir sur ce vote des délégués à l’unanimité à Clermont-Ferrand, le 25 décembre 1917 lors de la 3ème conférence confédérale de la CGT, d’une extension du droit syndical reconnaissant « le droit à la femme mariée de faire partie d’un syndicat sans l’autorisation de son mari ».
“Compagnon de colère, compagnon de combat.
Toi que l'on faisait taire, toi qui ne comptais pas.
Tu vas pouvoir enfin le porter : le chiffon rouge de la liberté.
Car le monde sera ce que tu le feras.
Plein d'amour de justice et de joie”.
Unis et déterminés, ce nouveau monde, nous allons aller le chercher et ce dès ce mardi 28 mars à travers des manifestations et grèves dans tout le pays pour dire non à la réforme des retraites comme nous le faisons avec détermination depuis le 19 janvier.
Déterminé.e.s nous le resterons jusqu'au retrait de la réforme des retraites !